La Basilique Notre-Dame de Fourvière, située à Lyon, est l’un des monuments de la ville, tant pour sa signification religieuse que pour sa valeur architecturale et symbolique.

Elle fut construite à la suite d’un vœu des Lyonnais durant la guerre franco-prussienne de 1870, pour remercier la Vierge Marie d’avoir protégé la ville.

Mais son culte marial remonte à bien plus loin : la colline de Fourvière est un lieu de pèlerinage marial depuis le XIIe siècle.

Chaque année, le 8 décembre, a lieu la Fête des Lumières, en l’honneur de la Vierge Marie, célébrée par toute la ville.


La jonction du Rhône et de la Saône à Lyon est un lieu emblématique à la confluence de ces deux grands fleuves, située au sud de la presqu’île lyonnaise. Ce point géographique remarquable se trouve précisément dans le quartier de la Confluence.


Le Pont d’Ainay

  • Situation : Le pont d’Ainay relie la Presqu’île, au niveau du quartier d’Ainay (rue de l’Abbaye-d’Ainay), à la rive droite de la Saône, vers le quartier Saint-Georges.
  • Historique : Il a connu plusieurs versions au fil du temps. Le premier pont date du XVIIIe siècle. L’actuel pont date du XIXe siècle (1863), conçu en pierre, avec une architecture classique sobre.
  • Fonction : C’est un pont routier et piéton, d’importance modérée mais avec un charme certain. Il offre une belle vue sur la basilique de Fourvière.
  • Environnement : Il est situé dans un secteur riche en patrimoine, proche de l’Abbaye d’Ainay, l’un des édifices religieux les plus anciens de Lyon.

La Côte de Fourvière

  • Définition : Le terme « côte » désigne ici une montée raide (comme on en trouve plusieurs à Lyon). La côte de Fourvière est l’une des routes permettant de gravir la colline depuis la Saône ou la Presqu’île.
  • Colline de Fourvière :
    • Surnommée la « colline qui prie », elle surplombe la ville et accueille la célèbre Basilique Notre-Dame de Fourvière.
    • C’est un haut lieu spirituel, touristique et historique.
    • On y trouve aussi les théâtres romains et le musée de la civilisation gallo-romaine.
  • Accès : On peut monter à pied (par des escaliers pittoresques comme la montée des Chazeaux ou des Carmes-Déchaussés), en voiture ou via le funiculaire (depuis Saint-Jean ou Saint-Just).
  • Panorama : Depuis le sommet, vue spectaculaire sur toute la ville, jusqu’aux Alpes par temps clair.

La place Carnot est une place importante et vivante du quartier Perrache à Lyon, située dans le 2ᵉ arrondissement, à l’extrémité sud de la Presqu’île. Elle porte le nom de Sadi Carnot, président de la République assassiné à Lyon en 1894.


Place Bellecour : le cœur battant de Lyon

Située sur la Presqu’île, entre le Rhône et la Saône, la place Bellecour est la plus grande place piétonne d’Europe, avec une superficie de 62 000 m². Elle est également le point zéro des routes partant de Lyon.

Histoire :

  • À l’époque gallo-romaine, le site était une zone alluviale abritant des entrepôts pour les marchands et bateliers.
  • Au XIIe siècle, l’archevêque de Lyon y possédait une vigne nommée bella curtis (« beau jardin »), origine du nom actuel.
  • Sous Louis XIV, la place est aménagée en place royale avec une statue équestre du roi, détruite pendant la Révolution.
  • La statue actuelle de Louis XIV, œuvre de François-Frédéric Lemot, date de 1825.

Le coteau de Fourvière : berceau spirituel et historique de Lyon

Dominant la ville à l’ouest, la colline de Fourvière est surnommée la « colline qui prie » en raison de ses nombreux édifices religieux.

Histoire :

  • Fondée en 43 av. J.-C. par les Romains, Lugdunum (Lyon) s’est développée sur cette colline, capitale des Trois Gaules.
  • Le nom « Fourvière » provient du latin forum vetus (« vieux forum »), en référence au forum romain situé sur la colline.
  • Au XIXe siècle, la basilique Notre-Dame de Fourvière est construite, devenant un symbole de la ville.

À gauche : Le coteau de Fourvière, identifiable par sa pente boisée et les maisons en terrasse. En haut, on devine la basilique de Fourvière, emblème de Lyon, construite entre 1872 et 1884.

Au centre : La Saône, avec des péniches et un trafic fluvial assez dense, typique de l’époque.

Le pont visible est le Pont d’Ainay, qui relie la Presqu’île au quartier Saint-Georges.

À droite : Les quais de la Presqu’île, bordés d’immeubles haussmanniens et d’arbres, avec une animation urbaine (piétons, charrettes, etc.).

La place Morand à Lyon, aujourd’hui connue sous le nom de place du Maréchal-Lyautey, est un lieu emblématique du 6ᵉ arrondissement, riche en histoire et en patrimoine architectural.

La place Morand a été créée au XVIIIᵉ siècle dans le cadre du projet d’urbanisation du quartier des Brotteaux initié par Jean-Antoine Morand, architecte et urbaniste lyonnais. En 1765, il acquiert des terrains sur la rive gauche du Rhône et conçoit un plan en damier pour étendre la ville, incluant la construction du pont Morand en 1775, reliant la Presqu’île aux Brotteaux. La place, située à l’extrémité est du pont, devient un point central de ce nouveau quartier .


Le pont de la Guillotière est l’un des ponts les plus anciens de la ville de Lyon, en France. Il enjambe le Rhône, reliant la Presqu’île (au niveau de la place Gabriel-Péri) au quartier de la Guillotière, sur la rive gauche du fleuve.

Histoire

  • Origines médiévales : Un pont en bois existait à cet endroit dès l’époque romaine ou médiévale, car c’était un point de passage stratégique sur le Rhône. Il a été reconstruit plusieurs fois à cause des crues ou des conflits.
  • Pont de pierre : Le pont en pierre qu’on associe aujourd’hui à la Guillotière a été commencé au XIIe siècle, et a été modifié à de nombreuses reprises.
  • Jusqu’au XIXe siècle, c’était le seul pont sur le Rhône à Lyon, ce qui en faisait un point de passage crucial.
  • Il comportait à l’origine plus de 20 arches et mesurait environ 400 mètres, ce qui en faisait un ouvrage monumental pour l’époque.
  • Le pont était bâti : on y trouvait autrefois des maisons, des chapelles, et même des moulins !

La Croix-Rousse est un quartier de Lyon, surnommé « la colline qui travaille » en opposition à Fourvière, « la colline qui prie ». Située entre la Saône et le Rhône, elle est divisée en deux parties : les Pentes (dans le 1ᵉʳ arrondissement) et le Plateau (dans le 4ᵉ arrondissement)